Dugarry Président!

L’interview de Christophe Dugarry dans l’équipe du mardi 8 novembre est proprement surréaliste. Il se déclare candidat à une éventuelle succession de Jean-Louis Triaud à la tête des girondins. Christophe Dugarry veut être « le patron ». Mais monsieur Dugarry, pour être le patron d’un club il faut en être l’actionnaire, et non le président délégué. Car un président délégué ne dispose d’aucun pouvoir décisionnel, il doit toujours soumettre ses décisions aux actionnaires quand elles ne sont pas dictées par ces derniers.

L’ancien international veut embaucher un directeur sportif. Croit-il qu’il pourra décider tout seul de l’embauche de celui-ci? Et si il réussit à l’obtenir, il n’aura justement plus accès au domaine sportif. En devenant  un club proche du modèle du Psg  le directeur sportif gère se limite  au sportif et le président délégué gère l’administratif.

En plagiant une de vos attitudes pendant la coupe du monde 98, je vous tire la langue devant vos propos irréfléchis.

Les demi-cerveaux du football ont encore frappé…

Anin et Maiga : les pacsés de la bétise !

C’est officiel, Anin et Maïga de Sochaux sont tout simplement idiots ! Après avoir fait des caprices cet été pour des histoires de contrats et de transferts, voilà que ces deux joueurs récidivent. Ils ne doivent pas avoir l’intelligence nécessaire pour comprendre qu’après le 31 août, le marché des transferts est clos. Messieurs, vous ne partirez pas ! Le seul transfert souhaitable pour de tels comportements serait une saison en réserve. Dernier point, ils ont le même agent : Karim Aklil…

Simone : un conflit d’intérêt ?

Marco Simone est nommé entraîneur de l’AS Monaco en remplacement de Laurent Banide. Là où on parle de conflits d’intérêt avec Laurent Blanc et Bernes, voilà que Marco Simone, ancien scout pour des clubs et surtout agent, entraine désormais un club. Il affirme qu’il a rendu sa licence néanmoins il faudra surveiller les transferts de l’AS Monaco quand on connait un peu le milieu du football.

Etoo et ses conseillers

Eto’o a livré mercredi une interview délirante à «  l’Equipe ». Il déclare qu’il a eu le soutien pour son transfert mafieux du « vertueux » Ali Bongo. Ce qui est réellement atterrant c’est qu’il avait consulté Emmanuel Adebayor, demi-cerveau notoire qui mériterait un ballon d’or de la bêtise pour toute sa carrière. Les deux l’ont fortement encouragé… Il ne manquerait plus pour ce casting royal, la présence du conseiller : Robert Bourgi.

Une rentrée avec un Puel bien présent!

Puel , c’est pas ma faute…

Dans une interview au « journal du dimanche », Claude Puel ne trouve aucun défaut sur la manière avec laquelle il a dirigé l’équipe Lyonnaise. Mis à part le fait de ne pas avoir été assez manipulateur envers les médias et le public….

 Il serait ressorti grandi s’il ne rejetait pas tous les problèmes sur les autres, car pour lui la faute revient aux  joueurs, et le conseiller du président et au président. Mais ces derniers vous diront que c’est celle de Puel… 

De plus, il pense à demi-mot que les banderoles contre lui auraient été faites avec l’accord du club.  Bien sur, la responsabilité des problèmes de l’Olympique Lyonnais n’incombe pas seulement à son entraineur et il est toujours plus facile de tirer sur celui qui n’est plus là.

Cependant,  aucun titre en trois ans pour un club comme Lyon, demeure un mauvais bilan. Même s’il a été l’entraineur qui a emmené Lyon en demi-finale de la Ligue des Champions. Ce manque de résultat pourrait être tempéré par une bonne qualité de jeux. Mais on ne peut pas dire non plus que l’on ait connu pendant ces trois saisons des moments « barcelonesque » à Gerland.

Concernant sa rupture de contrat, il trouve que la somme proposée était indécente, n'ayant rien à se reprocher. Mais aurait-il continué  à entrainer Lyon en se faisant continuellement insulter par le public si Jean-Michel Aulas n’avait pas rompu son contrat? En cela il est l’antithèse de Jean Tigana.

« Taisez-vous et jouez »

Enfin du foot. La saison commence vraiment. Le retour de la coupe d’Europe, la fin des transferts. Car plus les années passent, plus les périodes de mercato donnent la nausée. Entre les grèves des joueurs, l’attitude des agents, et des dirigeants,  le monde du football met en exergue toute ses turpitudes au cours de l’été. Nous en avons terminé avec les petites phrases : « le club m’a manqué de respect », « j’ai besoin d’un nouveau challenge », « j’ai toujours rêvé de jouer dans ce club »…  Apprécions le spectacle avant les premières pleurnicheries sur la concurrence et les querelles d’arbitrages de l’automne…

Des attitudes contestables et contestées

Wenger: faites ce que je dis, mais ne faites pas ce que je fais

Doit-on jeter aux flammes Arsène Wenger  à  la suite de la déconvenue de dimanche dernier ? Cela paraît excessif. Néanmoins cette défaite conduit à s’interroger sur son attitude:

Arsène Wenger, qui est protégé par tous les médias français, a un comportement  pour le moins ambigu. Alors qu’il a encouragé un nombre de bras de fer en France pour faire venir certains recrues (Wiltord, Chamakh), il se plaint de l’attitude des clubs qui ont courtisés Nasri….

Et après avoir une nouvelle fois dénoncé les agissements de certains clubs,  Arsène Wenger  se livre à un comportement analogue pour recruter Park. Si l'attaquant sud-coréen offre des performances honnêtes, la surenchère sur ce joueur est pour le moins intrigante. Jelen s’il n’est pas trop blessé sera plus bénéfique à Lille que Park.

En tout cas, cette épisode alimente le sentiment qu’Arsenal a improvisé son recrutement de dernière minute.  Se renforcer de cette manière là est un signe d’une intersaison ratée. Le recrutement n’est pas en soit mauvais, mais la période d’intégration des recrues risquent de compromettre  les rêves de grandeurs d’Arsenal .

Equipe de France et ses demi-cerveaux

Décidément Laurent Blanc ne comprend rien. Sous prétexte d’une vision à court terme, il défend l’attitude de certains « demi-cerveaux » de l’équipe. Est-ce que la France sera fortement diminuée si elle ne compte plus dans son rang des joueurs comme Ribéry ou Evra ? Ce que le sélectionneur ne comprend pas, c’est qu’il peut être champion d’Europe avec cette équipe, mais plus personne ne se reconnait dans cette équipe, dont l’image s’est détériorée du fait du comportement scandaleux de certains de ses joueurs.

Le Foot c’était mieux avant

L’interview de Jérôme Leroy de France Football de ce mardi peut être résumé par la déclaration suivante « le foot c’était mieux avant ». On peut le penser avec ces quelques exemples :

En premier lieu, est ce que la coupe d’Europe est plus intéressante qu’avant? L’Europa league n’intéresse  pas les clubs français comme en témoigne la ridicule performance de Sochaux et devient une compétition dont l’identité s’efface progressivement... Quant à la ligue des champions, les phases de groupe ne sont intéressantes que pour savoir si les clubs français vont les surmonter. Cette compétition prend toute sa saveur à partir des huitièmes de finales pour le retour des confrontations en match aller retour.

Est-ce que le supporter de Manchester City est plus heureux qu’avant ?  Certes maintenant il gagne mais quelle est la différence avec United ? Manchester City remportera surement des titres mais est ce que ses supporters se reconnaîtront dans ce club ?

De la même  façon, le Real Madrid depuis un certain temps perd son statut de plus grand club du monde et finit par devenir le club le plus vulgaire du monde.

L’amour du maillot n’existe presque plus et on assiste à des choix de carrière pour le moins singulier comme en témoigne le transfert mafieux de Samuel Eto’o.

Le rôle des agents de joueurs toujours plus grand, toujours plus envahissant, toujours plus trouble s’enrichissant grâce aux transferts de leurs joueurs comme les inévitables Jean-Pierre Bernès et Alain Migliacco qui pour le transfert de Nasri à Manchester City ont empoché 3,6 millions d’euros.

Le football de clubs a tout vampirisé et les coupes du monde deviennent presque une compétition annexe.

Plus aucune joueurs de foot ne dispose d'un semblant de charisme … Cristiano Ronaldo et Lionel Messi sont de très grands joueurs mais n’ont aucune personnalité. Ronaldo montre toute sa vulgarité quand il insulte  Pandiani au sujet de leur salaire. Quand à Messi, ces interviews sont d’une extrême platitude.

Pour le futur, on rêve déjà de la coupe du monde au quatar…

Le football subit la crise financière mais il est surtout gangréné par une crise morale.

Le talentueux monsieur Bazin

Sébastien Bazin est un homme fantastique. Il aura symbolisé une des périodes les plus ternes du PSG. Cet homme, dont la communication était inexistante et la présence au Parc était rare, s'est fait remarqué lors de Rennes/PSG pour s’être assis à coté de Léonardo. Comme c’est un homme intelligent, on peut en conclure qu’il recherche à être vu par les caméras.

Mais monsieur Bazin, votre place n’est plus là. Vous pouvez naturellement rester supporter du PSG. Mais cette proximité affichée avec le nouveau directeur sportif, destinée à démontrer votre implication dans ce nouveau PSG,  relève du mensonge.

Croyez-vous que vous allez être assimilé aux nouveaux actionnaires, vous qui par l’intermédiaire de votre fond de pension avez toujours rechigné à investir. Il est désormais de notoriété publique que le but de votre investissement a toujours été de réaliser un investissement immobilier et non sportif.  

La seule bonne action de Colony Capital aura été de  revendre le club à un meilleur actionnaire.

Le Parc des Princes va désormais devenir le nouveau lieu à la mode où se montrer est le comble du chic.

Les amis et la concurrence

Arrangements entre amis

Il est désormais coutume de tresser des louanges à Noël Le Graët pour son rôle actif dans la résolution du cas de son ami Raymond Domenech.

Sous prétexte que ces deux hommes s’apprécient, la position de Domenech s’est adoucie. L'ancien sélectionneur souhaitait que l’affaire se termine au plus vite pour deux raisons: il se retrouve plus facilement les mains libres pour signer un nouveau contrat. Et en évitant les prud’homme, on a l’impression que Domenech semblait davantage motivé par des raisons économiques que par un souci d’honneur.

Noël Le Graët était précédemment en charge des questions économiques à la fédération. Alors pourquoi n’a-t-il pas pointé plutôt les risques d’un tel licenciement ? Du fait de son poste, il devait avoir un rôle lors de la signature des contrats, lui qui s’est vanté d’avoir réalisé celui de Nike…

La concurrence au PSG

L’interrogation qui émerge avec le recrutement du  PSG c’est de savoir comment vont se comporter les joueurs face à la concurrence. Car l’une des caractéristiques des joueurs de L1 est leur incapacité d’accepter la concurrence. Ainsi le plus grand défi d’Antoine Kombouaré  et de son staff va être de gérer les égos

Sportivement parlant, il ne sera possible de parler du PSG qu’à partir de septembre. En effet, du faite de son recrutement tardif et du manque de préparation des recrues, le mois d’août ne sera certainement pas un mois capital comme en témoigne sa défaite face à Lorient.