mardi 22 février 2011

présidentielle et pleurnicherie


France Football, cette semaine, publie une interview saisissante de Noël Le Graët. Cette interview est très politique, où à la manière de Strauss Kahn, il y a une volonté de se porter candidat à la présidence de la Fédération Française de Football sans vraiment le dire.
 Dans cette interview, il se permet de dire « Domenech c’est un peu du passé ». Oui c’est assez simple de formuler cela pour se dédouaner. Surtout quand on a fait parti de ces personnes qui ont reconduit Raymond Domenech dans un but politique et non pas sportif  pour préserver  leur position confortable à la Fédération.
Certes, on va me rétorquer qu’il a négocié un très bon contrat avec Nike .Mais enfin, qu’importe! Il fait parti tout du même du fiasco moral de Knysna  et à ce titre, on aimerait un peu de retenu et de décence.
Car ce n’est pas un bon  contrat financier et quelques victoires qui vont effacer la tâche sur le maillot de l’équipe de France.
Deuxièmement lorsqu’il déclare«  Ou je dirige ou je quitte tout ». Mais quand on est à la Fédération Française on n’est pas au service de ses ambitions personnelles mais au service du football français. Et j’ai l’impression qu’il l’a oublié comme beaucoup d’acteurs, malheureusement, de notre football.

Le ridicule ne tue pas et le football en est la preuve éclatante. Après les pleurnicheries grotesques de Jean-Louis Triaud (voir mon billet de la semaine dernière),  Nicolas de Tavernost, brillant patron d’M6 et des girondins a trouvé le temps d’écrire à la FFF pour se plaindre des arbitres (http://www.lesgirondins.info/le-club/actu/4562-lettre-de-nicolas-de-tavernost-a-fernand-duchaussoy).
Sûrement dans le but d’imiter les brillants bordelais, Lens, aussi, s’est décidé à se réfugier derrière l’arbitre. Mais bien entendu, c’est à cause des arbitres que le RC Lens empile les mauvaises décisions depuis la saison 2007/2008.
On peut se féliciter que les arbitres français servent de paratonnerre à la mauvaise gestion des clubs de notre championnat.

mercredi 16 février 2011

Consultant et pleurnicherie


Ce week-end, l’équipe mag a attribué « les mag d’or »  ce qui me permet de donner mon avis sur le traitement du football par les médias français.
En effet depuis un certain temps, on assiste à un empilage de consultants qui servent pour la plupart à rien.
Et je me suis aperçu qu’il y avait différentes catégories de consultants:
 Les non-communicants notoires durant leur carrière d’entraineurs mais qui pour cachetonner retrouvent subitement la parole tels Jacques Santini, Paul le Guen, ou Roger Lemerre .
Après nous avons les arbitres comme Bruno Derrien qui deviennent eux aussi consultants et qui passent leur temps à critiquer leurs anciens confrères et à médiatiser la pitoyable « guerre » des arbitres.
Ensuite, nous avons les grands joueurs qui deviennent de tout petits consultants comme Robert Pires, Zinedine Zidane ou encore Fabien Barthez sans oublier le non-moins talentueux Franck Leboeuf.
Dans un autre genre, nous avons les agents de joueurs qui deviennent consultants comme Marco Simone. Dans cette situation comment s’étonner qu’il y ait des conflits d’intérêts.
Je ne pense pas que le football dans les médias français bénéficie de la venue de ces personnes là mais ce qui est sûr c’est qu’en politique comme en foot, ça pantoufle!
Dernier en date, dans la nouvelle émission d’Eurosport « Lundi foot » : Giovanni Castaldi, no comment….

Jean-Louis Triaud a encore pleurniché sur l’arbitrage ce week-end.  Mais je pense que le président bordelais aurait d’autres raisons de pleurnicher. Je pleurnicherais de voir le classement de son équipe alors que jusqu’à la trêve les ambitions démesurées des girondins étaient de finir sur le podium en ligue 1
 Mais il ne fallait pas être grand-clerc pour savoir que l’effectif ne permettait aucunement d’arriver à ces ambitions.
Il faudrait pleurnicher aussi sur la fantasque campagne de recrutement de Bordeaux qui s’amuse en fin de mercato d’été à vendre Gourcuff pour le remplacer par Fahid Ben Khalfallah.
Encore plus incompréhensible, le fait d’acheter pendant l’inutile mercato d’hiver un attaquant brésilien « André » venant d’Ukraine. En effet, le staff Bordelais sait pertinemment qu’il ne sera prêt physiquement qu’en mars.
Je pleurnicherais certainement plus sur la chute de Bordeaux depuis un an, chute  dont Jean-louis Triaud est un des responsables.
Mais bien entendu, il est toujours plus facile de tout rejeter sur l’arbitre…


Pour terminer, heureusement que nous avons eu, ce week-end, les supporters stéphanois et leur playstation. Dans une époque, où le foot se vautre dans le grotesque et le ridicule, un peu d’humour fait beaucoup de bien….

vendredi 11 février 2011

France/Brésil

Une fois de plus, à coups de marketing effrénés, on nous a présenté le match France /Brésil comme un grand match de gala, un match exceptionnel…

La vérité est que ce match était voulu et favorisé par Nike. En effet, ces deux équipes ont le même équipementier et comme les matches amicaux, spécialement avec le Brésil, sont dictés par des considérations économiques, quoi de mieux que pour la présentation du nouveau maillot de  l’équipe de France par Nike que ce match là…. (Un maillot réussi, je précise)
Au final, nous avons eu deux équipes en reconstruction, un carton rouge, un but de Benzema (évidemment, après ça, les médias français vont dire qu’il mérite sa place au Réal)…  Mais cela reste un match « marketing-amical »
Il faudrait réfléchir sur ces matchs amicaux qui ne veulent strictement rien dire puisque ce sont des matchs où les joueurs  sont peu motivés et  ont peur de se blesser.
De plus, le droit à un nombre illimité de changement laisse dubitatif sur les enseignements à tirés d’un match comme celui là.

Je finirai ce petit billet par une phrase de Stéphane Sessegnon  « Paris va me manquer parce que je me suis investi. C’est dommage. Si j’ai l’opportunité de rejouer avec le PSG, ce sera avec plaisir. »
Bien évidemment,  Payet a failli dire la même chose sur Saint-Etienne….