France Football, cette semaine, publie une interview saisissante de Noël Le Graët. Cette interview est très politique, où à la manière de Strauss Kahn, il y a une volonté de se porter candidat à la présidence de la Fédération Française de Football sans vraiment le dire.
Dans cette interview, il se permet de dire « Domenech c’est un peu du passé ». Oui c’est assez simple de formuler cela pour se dédouaner. Surtout quand on a fait parti de ces personnes qui ont reconduit Raymond Domenech dans un but politique et non pas sportif pour préserver leur position confortable à la Fédération.
Certes, on va me rétorquer qu’il a négocié un très bon contrat avec Nike .Mais enfin, qu’importe! Il fait parti tout du même du fiasco moral de Knysna et à ce titre, on aimerait un peu de retenu et de décence.
Car ce n’est pas un bon contrat financier et quelques victoires qui vont effacer la tâche sur le maillot de l’équipe de France.
Deuxièmement lorsqu’il déclare« Ou je dirige ou je quitte tout ». Mais quand on est à la Fédération Française on n’est pas au service de ses ambitions personnelles mais au service du football français. Et j’ai l’impression qu’il l’a oublié comme beaucoup d’acteurs, malheureusement, de notre football.
Le ridicule ne tue pas et le football en est la preuve éclatante. Après les pleurnicheries grotesques de Jean-Louis Triaud (voir mon billet de la semaine dernière), Nicolas de Tavernost, brillant patron d’M6 et des girondins a trouvé le temps d’écrire à la FFF pour se plaindre des arbitres (http://www.lesgirondins.info/le-club/actu/4562-lettre-de-nicolas-de-tavernost-a-fernand-duchaussoy).
Sûrement dans le but d’imiter les brillants bordelais, Lens, aussi, s’est décidé à se réfugier derrière l’arbitre. Mais bien entendu, c’est à cause des arbitres que le RC Lens empile les mauvaises décisions depuis la saison 2007/2008.
On peut se féliciter que les arbitres français servent de paratonnerre à la mauvaise gestion des clubs de notre championnat.
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