Le Foot c’était mieux avant

L’interview de Jérôme Leroy de France Football de ce mardi peut être résumé par la déclaration suivante « le foot c’était mieux avant ». On peut le penser avec ces quelques exemples :

En premier lieu, est ce que la coupe d’Europe est plus intéressante qu’avant? L’Europa league n’intéresse  pas les clubs français comme en témoigne la ridicule performance de Sochaux et devient une compétition dont l’identité s’efface progressivement... Quant à la ligue des champions, les phases de groupe ne sont intéressantes que pour savoir si les clubs français vont les surmonter. Cette compétition prend toute sa saveur à partir des huitièmes de finales pour le retour des confrontations en match aller retour.

Est-ce que le supporter de Manchester City est plus heureux qu’avant ?  Certes maintenant il gagne mais quelle est la différence avec United ? Manchester City remportera surement des titres mais est ce que ses supporters se reconnaîtront dans ce club ?

De la même  façon, le Real Madrid depuis un certain temps perd son statut de plus grand club du monde et finit par devenir le club le plus vulgaire du monde.

L’amour du maillot n’existe presque plus et on assiste à des choix de carrière pour le moins singulier comme en témoigne le transfert mafieux de Samuel Eto’o.

Le rôle des agents de joueurs toujours plus grand, toujours plus envahissant, toujours plus trouble s’enrichissant grâce aux transferts de leurs joueurs comme les inévitables Jean-Pierre Bernès et Alain Migliacco qui pour le transfert de Nasri à Manchester City ont empoché 3,6 millions d’euros.

Le football de clubs a tout vampirisé et les coupes du monde deviennent presque une compétition annexe.

Plus aucune joueurs de foot ne dispose d'un semblant de charisme … Cristiano Ronaldo et Lionel Messi sont de très grands joueurs mais n’ont aucune personnalité. Ronaldo montre toute sa vulgarité quand il insulte  Pandiani au sujet de leur salaire. Quand à Messi, ces interviews sont d’une extrême platitude.

Pour le futur, on rêve déjà de la coupe du monde au quatar…

Le football subit la crise financière mais il est surtout gangréné par une crise morale.

Le talentueux monsieur Bazin

Sébastien Bazin est un homme fantastique. Il aura symbolisé une des périodes les plus ternes du PSG. Cet homme, dont la communication était inexistante et la présence au Parc était rare, s'est fait remarqué lors de Rennes/PSG pour s’être assis à coté de Léonardo. Comme c’est un homme intelligent, on peut en conclure qu’il recherche à être vu par les caméras.

Mais monsieur Bazin, votre place n’est plus là. Vous pouvez naturellement rester supporter du PSG. Mais cette proximité affichée avec le nouveau directeur sportif, destinée à démontrer votre implication dans ce nouveau PSG,  relève du mensonge.

Croyez-vous que vous allez être assimilé aux nouveaux actionnaires, vous qui par l’intermédiaire de votre fond de pension avez toujours rechigné à investir. Il est désormais de notoriété publique que le but de votre investissement a toujours été de réaliser un investissement immobilier et non sportif.  

La seule bonne action de Colony Capital aura été de  revendre le club à un meilleur actionnaire.

Le Parc des Princes va désormais devenir le nouveau lieu à la mode où se montrer est le comble du chic.

Les amis et la concurrence

Arrangements entre amis

Il est désormais coutume de tresser des louanges à Noël Le Graët pour son rôle actif dans la résolution du cas de son ami Raymond Domenech.

Sous prétexte que ces deux hommes s’apprécient, la position de Domenech s’est adoucie. L'ancien sélectionneur souhaitait que l’affaire se termine au plus vite pour deux raisons: il se retrouve plus facilement les mains libres pour signer un nouveau contrat. Et en évitant les prud’homme, on a l’impression que Domenech semblait davantage motivé par des raisons économiques que par un souci d’honneur.

Noël Le Graët était précédemment en charge des questions économiques à la fédération. Alors pourquoi n’a-t-il pas pointé plutôt les risques d’un tel licenciement ? Du fait de son poste, il devait avoir un rôle lors de la signature des contrats, lui qui s’est vanté d’avoir réalisé celui de Nike…

La concurrence au PSG

L’interrogation qui émerge avec le recrutement du  PSG c’est de savoir comment vont se comporter les joueurs face à la concurrence. Car l’une des caractéristiques des joueurs de L1 est leur incapacité d’accepter la concurrence. Ainsi le plus grand défi d’Antoine Kombouaré  et de son staff va être de gérer les égos

Sportivement parlant, il ne sera possible de parler du PSG qu’à partir de septembre. En effet, du faite de son recrutement tardif et du manque de préparation des recrues, le mois d’août ne sera certainement pas un mois capital comme en témoigne sa défaite face à Lorient.