L'eternelle jeunesse auxerroise!

AJ Auxerre, les tontons flingueurs reviennent!

La jeunesse auxerroise est de retour! Au terme d’un putsch réussi, Gérard Bourgoin (72 ans) Jean-Claude Hamel (82 ans) et Guy Roux (72 ans) reviennent aux affaires, ce qui donne matière à réflexions.

Premièrement cette affaire aura donné une piètre image de l’Aj Auxerre. Deuxièmement, si jamais le club icaunais est relégué dimanche, ces dirigeants auront quand même une part de responsabilité. Avec une telle expérience, et dans la situation actuelle, le club aurait besoin de sérénité à tous les niveaux plutôt qu’une guerre de clans.

Sur le fond, ces dirigeants n’ont jamais voulu passer la main, comme en témoigne Jean-Claude Hamel qui avait gardé un bureau à côté de celui de Dujon pendant la présidence de ce dernier.

Il est indéniable que ces trois hommes ont fait connaitre la ville d’Auxerre au monde et que leur bilan est remarquable. Mais il leur faudra tôt ou tard préparer leur succession.

Bourgoin déclare qu’il souhaite reconstituer une grande équipe. Mais un tel projet dans le football actuel implique d’apporter de nombreux fonds. Or, notre trio n’apporte aucun capitaux, ni fond d’investissement Qatari.

De la même façon, il a pour objectif de redonner tout son écrin au centre de formation. De nouveau, il faut de l’argent pour attirer les meilleurs jeunes. Pourquoi Nantes, Auxerre, Monaco ne forment plus autant de bons joueurs? Tout simplement car ils doivent lutter contre des équipes comme Chelsea sur le marché de la formation.

Lorsque la nouvelle direction critique le peu de transferts effectués pour jouer la ligue des champions, c’est l’hôpital qui se fout de la charité ! Jamais l’AJA n’a eu de politique offensive sur le marché des transferts.

Bien sur, ce club pourra toujours réaliser une bonne saison à l’image de celle de l’année dernière mais il semble utopique de retrouver le niveau  de l’équipe des années 90

Néanmoins, la grande volonté d’essayer de conserver Jean Fernandez parait être excellente. Mais une question se pose: va-t-il rester en place avec le retour de Guy Roux dont l’influence et le caractère rend difficile toute cohabitation?

Le feuilleton Boghossian continue…

Laurent Blanc lors de la conférence de presse a dit qu’il maintenait toute sa confiance à Alain Boghossian. Après que le sélectionneur se soit amusé à assister à des réunions douteuses de la fédération, voilà qu’il soutient un membre de son staff doté valeurs morales discutables. Et n’oublions pas que Laurent Blanc a pour agent Jean-Pierre Bernes…

Les Yeux dans les Bleus…

Boghossian et ses diamants

Il est étonnant que « l’affaire Boghossian » ne trouve pas plus d’échos comme en témoigne la faible couverture médiatique(comparée à celle des quotas). Fernand Duchaussoy a résumé cela par «une connerie», c’est tout de même un peu plus.

Il y a deux options: soit Boghossian n'était pas au courant de ce qui se passe en Tchétchénie ce qui veut dire, en étant poli, qu’il est aussi déconnecté du monde que les joueurs actuels. On peut se demander alors pourquoi on a gardé un homme tel que lui après Knysna. 

Soit il y allait en connaissance de cause. On peut alors s’interroger sur les valeurs morales de l’homme Boghossian.

La lucidité d’Abidal et Evra

Le procès Anelka/ l’Equipe est encore là pour nous montrer que décidemment certaines personnes font preuves d’un manque flagrant de lucidité. Dans le procès intenté au quotidien sportif, Abidal et Evra n’ont rien trouvé de plus malin que de soutenir l’ex attaquant de l’équipe de France en livrant leurs dépositions. Mais est-ce bien utile de faire cela lorsque l’on est toujours en équipe de France? N’est ce pas là une nouvelle fois souffler sur les braises de l’Afrique du Sud? Ne créent ils pas encore un décalage entre les joueurs et le public? Et pourquoi défendre Nicolas Anelka qui est un coéquipier charmant, cela va sans dire, selon ses partenaires mais aussi un homme médiocre selon le public?

Mais dans ces deux affaires, la FFF ne peut plus accepter de telles personnes pour le Football Français.

Une campagne, un carnaval

Ça y est la campagne pour la tête de la fédération est lancée! Cette bataille opposera Fernand Duchaussoy contre Noël Le Graët. Attendons-nous à une campagne de haute volée… Une des premières phrases de Noël Le Graët à l’encontre de Duchaussoy a été «Mais je ne lui donnerais pas mon entreprise, ça c'est clair. ». Les hostilités sont lancées…

J’ai bien lu l’interview et observé l’attitude du  président de Guingamp  depuis la fin de la coupe du monde: il est anormal que cet individu s’exonère de toute responsabilités sur la faillite morale de l’équipe de France. Je reprendrai la phrase que j’avais écrite dans un billet précédent «Car ce n’est pas un bon contrat financier et quelques victoires qui vont effacer la tâche sur le maillot de l’équipe de France».

La présence des présidents de club de Ligue 1 tel que Robin Leproux du PSG (dans celle de Duchaussoy), et  Lacombe de Sochaux et Rousselot de Nancy (dans celle de Le Graët) est pour le moins étrange. Ce qui est difficilement compréhensible c’est que ces 3 personnes ont déjà de lourdes responsabilités et je ne vois pas très bien où trouveraient- ils le temps pour cette autre importante activité? Ne se dirige-t-on pas vers un cumul des fonctions?  N’y a-t-il pas d’anciens présidents de club que l’on pourrait consulter?

Ce qui apprécie ce carnaval peuvent se réjouir,  la prochaine élection revient  dans 18 mois puisque la FFF revotera pour le même poste.

Boghossian la barbouze

Hier s’est joué un match honteux, en l’honneur d’un dictateur. Le 12 mai, une sélection d’ex gloires du football assimilés désormais à des « mercenaires du football », a été opposé à l’équipe du président de la Tchétchénie.

En compagnie de l’inutile Fabien Barthez, Manuel Amoros, Papin, et Alain Boghossian sont allés jouer ce match de la honte. Pour les joueurs, membres de cette équipe digne des pieds nickelés, ils seront face à leur conscience. Mais Boghossian ne peut se conduire de la sorte! Salarié de la FFF, il fait parti du staff de l’équipe de France, cette personne représente donc la France. Il savait pertinemment ce qu’il faisait puisque une sélection d’anciens joueurs du Brésil avait participé à un match similaire et Rai avait fait son mea culpa "J'ai pris part à une chose que je condamne fortement : un événement manifestement politique, populiste, dans un contexte inconnu pour moi, sans en comprendre les conséquences possibles ni les intentions". Selon RMC sa défense se résume à énoncer qu’il était là pour jouer avec des amis et Maradona. Il serait nécessaire de rappeler à M.Boghossian qu’il n’est pas obligé non plus de nous prendre pour des imbéciles. Ca suffit Messieurs ! Vous étiez tous là pour cachetonner! On espère qu’Alain Boghossian saura tirer les conséquences de ses actes.

Semaine après semaine les scandales se multiplient au sein de la Fédération de Football. Comble du ridicule, cette organisation n’était pas au courant pour Boghossian et l’a appris seulement le jour du match. Chaque semaine, on a l’impression que le Football Français arrive à tomber toujours plus bas. Mais pour Alain Boghossian, comme  pour notre bande de barbouzes, l’aventure ne s’arrête pas là, voici leur calendrier : Le 20 mai match à en Corée du Nord, le 23 à Tripoli, le 25 à Cuba, le 30 en Birmanie…

Et le grotesque continue... Sinon l'est, c'est le far west!

Une réunion toujours aussi grotesque

L’affaire de la « réunion grotesque » continue. Plusieurs déclarations ont été faites, la plupart sans intérêt comme Zidane ou Djorkaeff. Une joute verbale a opposé Thuram à Dugarry. Jean-Pierre Louvel a fait une comparaison avec la période 39-45 dans l’hebdomadaire France Football. Tout ça est une nouvelle fois désespérant pour le Football Français.  

Le traitement reçu par Mohammed Belkacemi est révoltant. En effet, cet homme a enregistré cette réunion et l’a transmise à André Prévosto, le directeur général adjoint de la Fédération. Il ne l’a donc pas donné à la presse si l’on en croit sa version. Est-ce si grave pour être accusé de tous les maux ? Encore une fois, c’est le principe même d’organiser une réunion pour parler des binationaux (voir mon billet de la semaine dernière) et de se livrer à des comparaisons sociologiques qui est grotesque. De toute façon, le fait de chercher les taupes n’a jamais aider une situation à s’améliorer, et en cela l’expérience de Vahid Halilhodzic au PSG en est la preuve éclatante.

La seule certitude que l’on puisse avoir si Laurent Blanc reste en place, sa communication deviendra très Domenechienne ou Lemerrienne.

Strasbourg « le Manchester de l’est »?

Le « Marseille de l’est » est géré financièrement de façon pitoyable. Alors que le club marche enfin sportivement à l’endroit sous la conduite de Laurent Fournier, la gestion financière, elle, se révèle catastrophique: salaires impayés, non paiement des fournisseurs. Le club se retrouve menacé d’un dépôt de bilan. Jafar Hilali qui a acheté le club pour 1, 6 million d’euros en demande maintenant 10 millions d’euros pour s’en séparer. Comment un club qui est passé de la ligue 2 au national peut il prendre de la valeur? Sa défense est de comparer la valeur de Strasbourg à celle de Manchester United… No comment.

Une réunion grotesque

Ce qui interpelle dans la nouvelle affaire touchant la Fédération Française de Football, c’est bien l’ambiance délétère qui y règne, et ceci notamment avec les élections prochaines.

En effet, les propos tenus lors d’une réunion sont divulgués et l’on entend dans les médias d’anciens dirigeants se déverser  sur le racisme au sein de la FFF. Mais est-il pertinent d’accorder une réelle confiance à ces sources? Il est légitime de se poser cette question lorsque ces témoignages proviennent de personnes qui sont elles mêmes en conflit avec les personnes incriminées.

Inutile pour le moment de déterminer qui est raciste et qui ne l’est pas. Ce qui est déroutant c’est l’idée même d’organiser une réunion pour discuter du pseudo- problème de la binationalité.

Lorsque Blaquart déclare « Sur dix ans, les pôles Espoirs ont formé douze internationaux A pour la France et une vingtaine pour d’autres nations», il se livre à une analyse erronée du problème. Car ces joueurs là jouent pour un autre pays du fait de leur origine car ils ont conscience qu’ils n’auront pas le niveau pour jouer en équipe de France. En effet les joueurs se comportent de la même façon que pour leur club : ils veulent gagner des titres et figurer dans les meilleures sélections nationales. Et ils leur semblent plus probable de gagner un mondial avec les bleus qu’avec la sélection algérienne par exemple.

Dans ce cas là il n’aurait pas été possible de former Platini du fait de ses origines italiennes et on oublie que Trezeguet, grâce à la binationalité, a pu jouer pour l’équipe de France. S’ajoute à cela Higuain et Matthew Le Tissier qui ont été tout près de revêtir le maillot bleu.

En tout cas, le football français n'en sort une nouvelle fois pas grandi.