Le départ de Robin Leproux de la présidence du PSG est tout sauf une surprise. En effet, malgré la confirmation du maintien à son poste par le nouveau propriétaire du PSG il y a deux semaines, l’arrivée de Léonardo rendait sa position intenable. Robin Leproux était l’homme de Colony Capital et du fait de la vente du club, il était normal que le nouvel actionnaire mette ses propres hommes surtout quand il s’appelle Léonardo. Le brésilien avait fait du départ de Leproux une condition à sa venue au club. Cette demande ne s’explique pas tant par le fait que ces deux hommes ne pouvaient pas s’entendre mais plutôt par en raison des similitudes liées à leurs fonctions respectives sources de frictions.
Si il est vrai que certains supporters, opposants inflexibles à son plan de pacification des tribunes crient victoire, il demeure néanmoins improbable que la nouvelle équipe dirigeante revienne à la situation précédente. La moyenne des spectateurs, en baisse saison dernière, devrait repartir à la hausse avec l’arrivée des qataris comme en témoigne la réussite de la campagne d’abonnement. Par contre, pour gérer le dossier des supporters, il faudra bien mettre trouver une personne autre que Léonardo car ce dernier n’a surement ni l’envie, ni le temps de s’occuper de ce dossier encombrant.
Sur le plan sportif, la présidence de Leproux peut être jugé comme satisfaisante. En effet, il a su conserver Koumbouaré malgré certaines périodes délicates sur le plan sportif. Cette volonté de continuité est tout de même un signe de qualité par rapport à l’histoire du club. Enfin il aura remis le club sur de bons rails et le laisse dans un état sportif convenable avec des moyens limités.
Robin Leproux aura donc été le dernier président de l’ère Colony Capital… Une ère qui aura été sans saveur pour ces/ les supporters.
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